jeudi 17 décembre 2015

Bilan sur les exerciseurs

Bonjour,

Voici la synthèse que j'ai effectué avec mon groupe à propos de l'utilité des exerciseurs. J'espère que cela vous sera utile!



Sur les concepts de TIC relatifs aux pratiques d’outils exerciseurs et des applications pédagogiques dans un contexte d’apprentissage.

Les exerciseurs représentent des outils pédagogiques. Il y a une recherche de l’innovation pédagogique à l’aide de l’informatique, on se questionne sur les compétences développées ainsi et les conditions pour que ce soit efficace. Les enseignants doivent mettre en place des situations ou les élèves vont construire eux même leur connaissances. Un étudiant est motivé s’il sort du cadre de l’enseignement traditionnel car il est libre de ses choix. L’objectif est que l’élève s’entraine pour avoir plus de facilités dans une matière.
L’exerciseur se présente comme un programme informatique avec plusieurs caractéristiques :
Il est interactif et fonctionnel (car la machine est utilisée). Son utilisation est utile pour l’apprentissage de compétences de bas niveau avec des contenus limités. Il existe une grande variété d’exerciseurs, et l’apport réel n’est évaluable que pour un exercice donné et dans un contexte donné. Ce programme informatique dispose d’une approche pédagogique composé d’une formation programmée : le Behaviorisme.

I)                  Exercices et apprentissages

a)      Histoire du behaviorisme
Le behaviorisme est un enseignement programmé depuis le début des années 60. Courant de la psychologie scientifique, qui ne prend en considération que les relations directes ou presque directes entre les stimuli et les réponses (Larousse 2015). Etre behavioriste, c’est fixer un objectif avec le modèle constructiviste. Le behaviorisme est la 1ère théorie de l’apprentissage réalisé par exercices. Mais les exercices existaient avant l’invention du behaviorisme. Les exercices existent aussi dans les pratiques non-behavioristes.

b)      Différentes méthodes d’apprentissages
Il existe plusieurs types d’apprentissages (apprentissage par l’action, par application et par l’entrainement). Pour l’exercice d’entrainement, il s’agit de se servir des connaissances peu exploitées par les élèves qui deviennent automatisées. Durant un exercice par l’action, l’élève apprend en utilisant ses connaissances pour résoudre le problème. L’exercice d’application est utilisé après un cours pour comprendre comment faire et de quoi il s’agit. L’apprentissage par découverte et par l’action (par exemple : concevoir en utilisant une application « Hotpotatoes »).
  La compréhension est une activité mentale qui favorise l’apprentissage des exercices. L’apprentissage peut être par instruction (CM par exemple car c’est un outil qui nous donne l’information mais nous ne pouvons pas interagir avec. Cas avec un ordinateur par exemple). Il y a aussi deux grandes catégories d’apprentissages : La procéduralisation et l’automatisation. Pour De Vries, le but est de réaliser 1 repérage global de catégories d’application et les mettre en œuvre à travers des conceptions, de taches, et d’objectifs que l’on appellera exerciseur.

c)      Définition d’un « exercice »
L’exercice est une sous-catégorie de problèmes, ou le but est de transformer en savoir-faire automatisés ce que l’on sait déjà, plutôt que d’acquérir des connaissances nouvelles. L’exercice est une tache de résolution de problèmes à réaliser par une personne. Un exercice permet de transformer une connaissance d’une forme déclarative vers une forme procédurale. Devant un exercice, l’élève tentera de comprendre quel but il doit atteindre, pour cela il tentera d’appliquer la procédure pour parvenir à son objectif. Un exerciseur est construit sur la base d’exercices que les élèves répètent jusqu’à ce qu’ils comprennent. L’objectif de ces exerciseurs est de s’entrainer pour obtenir une certaine aisance et vitesse dans les matières concernées. D’après la synthèse de Marie Nowak, on peut dire qu’un exerciseur est « un logiciel proposant des énoncés et qui est en mesure de valider ou d’invalider de manière interactive la réponse de l’élève. ».

II)               L’usage des exerciseurs sur le terrain : Collèges et primaires

a)      L’utilité d’un exerciseur en classe et à la maison
Plusieurs problématiques se posent dans l’utilisation d’un exerciseur. Selon différents exercices l’élève peut être en autonomie.
 Avant de choisir les exercices, il faut identifier les compétences qui sont travaillées et celles qui ne le sont pas. Il faut éviter les exercices avec des réponses au hasard, automatiques, ou répétée inutilement et exclure les exercices qui refusent des réponses justes qui diffèrent de la forme de la réponse attendue.
L’exerciseur oblige l’élève à être actif pour résoudre le problème. Ce procédé plait à l’élève. D’après JP Carrier, dans un premier, il n y a plus la contrainte de l’écriture manuscrite et dans un second temps, l’élève est aidé et ainsi, il réussit toujours l’exercice. En effet, la bonne réponse est donnée au bout de 3 tentatives. L’élève résout les exercices à son rythme. Le fait de répéter des exercices consolident les connaissances des élèves. Ils doivent valider un niveau pour pouvoir passer au niveau supérieur. L’élève doit d’entrainer pour être à l’aise dans un domaine particulier.  En utilisant les exerciseurs, les élèves apprennent  par eux-mêmes car ils se questionnent et cherchent la réponse.



b)      L’impact des exerciseurs sur les élèves
Il faut noter que l’usage de l’exerciseur est rare en maternelle, en lycée et dans l’enseignement supérieur.
Pour les enfants en primaire, l’usage des exerciseurs scolaires renvoie à deux contextes : Celui de l’école et de la maison. Un enfant qui utilise les nouvelles technologies (ex : un enfant qui fait des maths sur un exerciseur à l’école n’éprouvera pas la même motivation, le même plaisir de le faire si il était chez lui). Les exerciseurs, considérés comme jeux à l’école, ne l’est pas à la maison. Le fait d’être sur un ordinateur à l’école, au lieu de travailler de manière traditionnelle à son bureau, change les habitudes de l’élève, c’est pour cela qu’il assimile cette activité à un jeu. D’après le témoignage d’un élève, « avec les jeux on réussit toujours »).
Malgré un exercice difficile donné sur un poste informatique en classe, les élèves y prennent quand même du plaisir car le contexte n’est pas le même.
Les collégiens sont plus attirés vers les exerciseurs de maths car ils n’ont pas besoin d’utiliser l’écriture manuscrite car elle est plus pénible que celle du clavier. Il est plus facile pour eux de réussir un exercice à l’aide d’un exerciseur.

c)      L’opinion des enseignants sur ces logiciels
Les enseignants du primaire ont une réflexion et une expérience plus développée dans le domaine des TICE. Ils préfèrent les logiciels de création, traitement de texte, de logiciels graphiques et tout ce  qui concerne internet (navigateur).
D’après les enseignants, les exerciseurs peuvent aussi ne pas être adaptés à des usages en classe, ils ne sont pas très favorables sur l’efficacité pédagogique des exerciseurs sur les enfants, et certains enseignants ont  des difficultés pour s’en servir. « Je ne m’intéresse pas  à l’informatique pédagogique en général » : Cette pensée est plus fréquente chez les professeurs de collège que primaire, et moins fréquente chez les jeunes professeurs que chez leurs ainés. La discipline de l’enseignant n’est pas toujours.
Dans l’enseignement primaire il est difficile pour le professeur de gérer le temps d’exercice pour chaque élèves. En effet, des élèves risquent de rester dans leur coins sans dire au professeur qu’ils not pas compris l’exercice. L’éducation nationale ne recommande pas ces logiciels. Même les exercices les plus connus et diffusés n’ont pas le label RIP, c’est-à-dire Reconnu d’Intérêt Pédagogique.
Les enseignants favorables à leur usage se disent influencés par l’attrait que ceux-ci exercent sur les élèves. Mais si les élèves aiment ces logiciels, c’est parce qu’ils les assimilent à des jeux.
Pour conclure, les enseignants constatent que le harcèlement qui est l’un des moyens d’obtenir le résultat recherché, peut être pris en charge par un autre agent que le professeur lui-même, étant mieux accepté par l’élève, il risque d’être plus efficace quant aux objectifs visés. Mais il reste difficile d’intégrer les effets didactiques positifs des exerciseurs dans l’enseignement traditionnel car les enseignants n’ont pas cette technique de ce transfert.

Bibliographie :

Hotpatatoes: exerciseur JCross

Bonjour mes lecteurs,

Dans ce quatrième article, je vais vous présenter mon travail sur l'exerciseur JCross.

Vous pouvez visualiser mon travail sur ce lien:
 file:///C:/Users/claire/Documents/FAC%203%C3%A8me%20semestre/8-%20TICE%20%20et%20education/cloze_mythologie.htm (consulté le 17/12/2015)