Voici la synthèse que j'ai effectué avec mon groupe à propos de l'utilité des exerciseurs. J'espère que cela vous sera utile!
Sur
les concepts de TIC relatifs aux pratiques d’outils exerciseurs et des
applications pédagogiques dans un contexte d’apprentissage.
Les
exerciseurs représentent des outils pédagogiques. Il y a une recherche de
l’innovation pédagogique à l’aide de l’informatique, on se questionne sur les
compétences développées ainsi et les conditions pour que ce soit efficace. Les
enseignants doivent mettre en place des situations ou les élèves vont
construire eux même leur connaissances. Un étudiant est motivé s’il sort du
cadre de l’enseignement traditionnel car il est libre de ses choix. L’objectif
est que l’élève s’entraine pour avoir plus de facilités dans une matière.
L’exerciseur
se présente comme un programme informatique avec plusieurs
caractéristiques :
Il
est interactif et fonctionnel (car la machine est utilisée). Son utilisation
est utile pour l’apprentissage de compétences de bas niveau avec des contenus
limités. Il existe une grande variété d’exerciseurs, et l’apport réel n’est
évaluable que pour un exercice donné et dans un contexte donné. Ce programme
informatique dispose d’une approche pédagogique composé d’une formation
programmée : le Behaviorisme.
I)
Exercices
et apprentissages
a) Histoire du behaviorisme
Le behaviorisme est un
enseignement programmé depuis le début des années 60. Courant de la psychologie
scientifique, qui ne prend en considération que les relations directes ou
presque directes entre les stimuli et les réponses (Larousse 2015). Etre
behavioriste, c’est fixer un objectif avec le modèle constructiviste. Le
behaviorisme est la 1ère théorie de l’apprentissage réalisé par
exercices. Mais les exercices existaient avant l’invention du behaviorisme. Les
exercices existent aussi dans les pratiques non-behavioristes.
b) Différentes méthodes d’apprentissages
Il existe plusieurs types
d’apprentissages (apprentissage par l’action, par application et par l’entrainement).
Pour l’exercice d’entrainement, il s’agit de se servir des connaissances peu
exploitées par les élèves qui deviennent automatisées. Durant un exercice par
l’action, l’élève apprend en utilisant ses connaissances pour résoudre le
problème. L’exercice d’application est utilisé après un cours pour comprendre
comment faire et de quoi il s’agit. L’apprentissage par découverte et par
l’action (par exemple : concevoir en utilisant une application
« Hotpotatoes »).
La compréhension
est une activité mentale qui favorise l’apprentissage des exercices. L’apprentissage
peut être par instruction (CM par exemple car c’est un outil qui nous donne
l’information mais nous ne pouvons pas interagir avec. Cas avec un ordinateur
par exemple). Il y a aussi deux grandes catégories d’apprentissages : La
procéduralisation et l’automatisation. Pour De Vries, le but est de réaliser 1 repérage
global de catégories d’application et les mettre en œuvre à travers des
conceptions, de taches, et d’objectifs que l’on appellera exerciseur.
c) Définition d’un
« exercice »
L’exercice est une
sous-catégorie de problèmes, ou le but est de transformer en savoir-faire
automatisés ce que l’on sait déjà, plutôt que d’acquérir des connaissances
nouvelles. L’exercice est une tache de résolution de problèmes à réaliser par
une personne. Un exercice permet de transformer une connaissance d’une forme
déclarative vers une forme procédurale. Devant un exercice, l’élève tentera de
comprendre quel but il doit atteindre, pour cela il tentera d’appliquer la
procédure pour parvenir à son objectif. Un exerciseur est construit sur la base
d’exercices que les élèves répètent jusqu’à ce qu’ils comprennent. L’objectif
de ces exerciseurs est de s’entrainer pour obtenir une certaine aisance et
vitesse dans les matières concernées. D’après la synthèse de Marie Nowak, on
peut dire qu’un exerciseur est « un logiciel proposant des énoncés et qui
est en mesure de valider ou d’invalider de manière interactive la réponse de
l’élève. ».
II)
L’usage
des exerciseurs sur le terrain : Collèges et primaires
a) L’utilité d’un exerciseur en classe
et à la maison
Plusieurs problématiques
se posent dans l’utilisation d’un exerciseur. Selon différents exercices
l’élève peut être en autonomie.
Avant de choisir les exercices, il faut
identifier les compétences qui sont travaillées et celles qui ne le sont pas.
Il faut éviter les exercices avec des réponses au hasard, automatiques, ou répétée
inutilement et exclure les exercices qui refusent des réponses justes qui
diffèrent de la forme de la réponse attendue.
L’exerciseur oblige
l’élève à être actif pour résoudre le problème. Ce procédé plait à l’élève.
D’après JP Carrier, dans un premier, il n y a plus la contrainte de l’écriture
manuscrite et dans un second temps, l’élève est aidé et ainsi, il réussit
toujours l’exercice. En effet, la bonne réponse est donnée au bout de 3
tentatives. L’élève résout les exercices à son rythme. Le fait de répéter des
exercices consolident les connaissances des élèves. Ils doivent valider un
niveau pour pouvoir passer au niveau supérieur. L’élève doit d’entrainer pour
être à l’aise dans un domaine particulier.
En utilisant les exerciseurs, les élèves apprennent par eux-mêmes car ils se questionnent et
cherchent la réponse.
b) L’impact des exerciseurs sur les
élèves
Il faut noter que l’usage
de l’exerciseur est rare en maternelle, en lycée et dans l’enseignement
supérieur.
Pour les enfants en
primaire, l’usage des exerciseurs scolaires renvoie à deux contextes :
Celui de l’école et de la maison. Un enfant qui utilise les nouvelles
technologies (ex : un enfant qui fait des maths sur un exerciseur à l’école
n’éprouvera pas la même motivation, le même plaisir de le faire si il était
chez lui). Les exerciseurs, considérés comme jeux à l’école, ne l’est pas à la
maison. Le fait d’être sur un ordinateur à l’école, au lieu de travailler de
manière traditionnelle à son bureau, change les habitudes de l’élève, c’est
pour cela qu’il assimile cette activité à un jeu. D’après le témoignage d’un
élève, « avec les jeux on réussit toujours »).
Malgré un exercice difficile
donné sur un poste informatique en classe, les élèves y prennent quand même du
plaisir car le contexte n’est pas le même.
Les collégiens sont plus attirés
vers les exerciseurs de maths car ils n’ont pas besoin d’utiliser l’écriture
manuscrite car elle est plus pénible que celle du clavier. Il est plus facile
pour eux de réussir un exercice à l’aide d’un exerciseur.
c) L’opinion des enseignants sur ces
logiciels
Les enseignants du
primaire ont une réflexion et une expérience plus développée dans le domaine
des TICE. Ils préfèrent les logiciels de création, traitement de texte, de
logiciels graphiques et tout ce qui
concerne internet (navigateur).
D’après les enseignants,
les exerciseurs peuvent aussi ne pas être adaptés à des usages en classe, ils
ne sont pas très favorables sur l’efficacité pédagogique des exerciseurs sur
les enfants, et certains enseignants ont
des difficultés pour s’en servir. « Je ne m’intéresse pas à l’informatique pédagogique en général » :
Cette pensée est plus fréquente chez les professeurs de collège que primaire,
et moins fréquente chez les jeunes professeurs que chez leurs ainés. La
discipline de l’enseignant n’est pas toujours.
Dans l’enseignement
primaire il est difficile pour le professeur de gérer le temps d’exercice pour
chaque élèves. En effet, des élèves risquent de rester dans leur coins sans
dire au professeur qu’ils not pas compris l’exercice. L’éducation nationale ne
recommande pas ces logiciels. Même les exercices les plus connus et diffusés
n’ont pas le label RIP, c’est-à-dire Reconnu d’Intérêt Pédagogique.
Les enseignants
favorables à leur usage se disent influencés par l’attrait que ceux-ci exercent
sur les élèves. Mais si les élèves aiment ces logiciels, c’est parce qu’ils les
assimilent à des jeux.
Pour conclure, les
enseignants constatent que le harcèlement qui est l’un des moyens d’obtenir le
résultat recherché, peut être pris en charge par un autre agent que le
professeur lui-même, étant mieux accepté par l’élève, il risque d’être plus
efficace quant aux objectifs visés. Mais il reste difficile d’intégrer les
effets didactiques positifs des exerciseurs dans l’enseignement traditionnel
car les enseignants n’ont pas cette technique de ce transfert.
Bibliographie :
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/b%C3%A9haviorisme/8631 (consulter le 15/10/2015)